D’une seule voix, les Organisations non Gouvernementales de la République Démocratique du Congo lèvent le ton et invitent le Président de la République Félix TSHISEKEDI à faire revenir le Gouvernement congolais à la raison, car les conséquences de l’exploitation pétrolière dans les parcs Virunga et Salonga risqueraient d’être fâcheuses et dramatiques sur les vies et droits des communautés locales notamment la déforestation, la pollution, la destruction des moyens de subsistance des communautés et le dérèglement climatique.
La salle de conférence de CTIDD, située dans la commune de Kintambo était archicomble lors de la tenue de la conférence de presse organisée par Hope Land Congo, avec l’appui de 350 Africa. La matière étant intéressante et édifiante, raison pour laquelle les OSC n’ont pas hésité un seul instant à répondre à cette invitation de Hope Land Congo.
Les professionnels des médias et acteurs de la société civile ont salué la tenue de cette conférence de presse et se sont impliqués résolument dans la campagne disant non à toute initiative visant à désaffecter ou déclasser les parcs nationaux de Virunga et Salonga. A travers cette conférence de presse, Hope Land Congo par l’entremise de son coordonnateur national André MOLIRO qui voulait mobiliser une large partie de l’opinion congolaise à soutenir la campagne et à signer massivement la pétition. Aussi, Hope Land Congo avait indiqué que son désir le plus ardent était celui de voir les partenaires internationaux continuer à faire pression sur le gouvernement congolais pour que la désaffectation d’une partie des parcs nationaux de Virunga et Salonga couvrant les blocs pétroliers IV et V ne soit plus à l’ordre du jour en RDC.
Cette conférence de presse était une occasion bien indiquée pour les professionnels des médias de poser toutes sortes de questions aux organisateurs, voir même des questions dérangeantes.
En réplique, Hope Land Congo a réitéré son vœu de voir les communautés riveraines vivre dans un environnement respectueux des instruments juridiques nationaux et internationaux. André MOLIRO, coordonnateur National de Hope Land Congo a saisi cette opportunité pour joindre sa voix à celle des OSC signataires de la pétition pour dire ceci : « nous ne sommes pas, et nous ne serons pas d’accord avec toute initiative de désaffection des aires protégées ou une de leurs parties au profit de l’exploitation pétrolière, quels que soient les motifs évoqués ».
Ainsi, pense André MOLIRO, la société civile est totalement disposée à soutenir les bonnes pratiques du gouvernement congolais allant dans les sens de soutenir la pétition et dénoncer tout acte contraire à la présente pétition.
L’autre temps fort de cette conférence de presse était sans nul doute, la prise de position officielle des OSC qui se sont engagées à soutenir la campagne appuyée par 350 Africa, tout en signant la pétition. Parmi les points qui ont retenu l’attention des participants à cette conférence figuraient la possibilité de saisir l’opportunité de la COP 25 pour faire large écho de la campagne auprès des autres partenaires à travers le monde.
Les OSC ont plaidé, aussi, pour que des actions de grandes envergures soient menées à l’intérieur du pays principalement auprès des communautés locales qui seront impactées par cette exploitation pétrolière. Enfin, le coordonnateur National de Hope Land Congo a invité toute la communauté nationale à s’impliquer dans cette campagne pour dire non à l’énergie fossile en RDC.
Le point qui a retenu l’attention de l’assistance était sans nulle doute, l’invitation de Hope Land Congo à toute la population congolaise à signer massivement la pétition et à y exiger de la réponse aux autorités congolaises conformément aux dispositions légales en la matière en République Démocratique du Congo.